Tag Archive: Guerre


Railgun

Un canon électromagnétique, qui permet de tirer un projectile à 200 km de distance et à cinq fois la vitesse du son, a été testé avec succès le 10 décembre aux Etats-Unis, battant au passage un record de puissance, a annoncé la marine américaine.

Il s’agit de l’étape la plus récente dans les efforts de l’US Navy pour mettre au point un canon futuriste qui permet de lancer des projectiles sans poudre ou autre propulseur chimique.

Le canon, en fait une sorte de grille-pain à rallonge, maintient en place deux rails entre lesquels est posé un projectile et permet de tirer des munitions grâce au passage d’un courant électrique très puissant dans les rails.

L’essai du « railgun » s’est déroulé dans la journée au Centre de recherche de la Navy basé à Dahlgren en Virginie (est), a indiqué cet institut dans un communiqué.

La puissance du tir a atteint 33 mégajoules, soit trois fois plus qu’un précédent essai effectué en janvier 2008 (10,64 mégajoules). Un mégajoule correspond à l’énergie dégagée par une voiture de une tonne qui s’écraserait contre un mur à plus de 160 kmh.

Un tir de projectile à la puissance de 33 mégajoules permet d’atteindre mach 5, soit cinq fois la vitesse du son, a expliqué la marine.

« Ce tir montre que la marine peut tirer des projectiles à une distance d’au moins 110 miles nautiques » (200 km), soit près de 20 fois plus loin que les engins embarqués actuellement en mer, s’est félicité l’amiral Nevin Carr, chef de la recherche navale.

Un tel canon permettrait de tirer de plus loin – ce qui protège le navire d’une éventuelle riposte ennemie – mais aussi d’améliorer les conditions de sécurité des équipages qui n’auront plus à manipuler des obus ou des missiles bourrés de matières explosives.

« Le test du canon électromagnétique effectué aujourd’hui démontre l’intérêt tactique de cette technologie, qui pourrait un jour compléter l’arsenal des systèmes de combat des bâtiments de surface », a ajouté l’amiral cité dans le communiqué.

(source AFP)

Laser Game

Lire l’article du Figaro pour plus de détails sur les projets en cours, les avantages, les résultats (et quelques vidéos supplémentaires).

Ça me rappelle évidemment le film Tropa de Elite. Cela dit il semblerait selon le reportage qui suit qu’une nouvelle approche plus constructive ait été tentée par le gouvernement brésilien dans les favelas. La vidéo date de fin 2009, je ne sais pas si cette approche a été suivie d’effets, poursuivie et étendue, ou tout simplement abandonnée.

The Drone Wars

Le nouveau drone de combat de la Royal Army britannique a de la gueule. Il a un petit air Impérial qui n’est pas pour me déplaire, surtout présenté comme cela dans un hangar bien austère et assez inquiétant (dans lequel il manque tout de même quelques Stormtroopers, AMHA). D’ailleurs plutôt que Taranis j’aurais appelé ce drone le Vader Toy of Dooooooooom.

"The Rebels won't escape my powerful Toys of Doooooooooooom!"

L’armée britannique a présenté à la presse ce mardi un prototype de son futur drone de combat, le Taranis, développé par BAE systems en collaboration avec plusieurs autres entreprises britanniques, dont Rolls Royce. Cet avion sans pilote furtif pourra être équipé de bombes et de missiles, et devrait disposer d’une autonomie nettement supérieure aux modèles existant, lui permettant même d’attaquer des cibles « y compris sur d’autres continents », d’après le ministère de la défense.

Les premiers test en vol sont prévus pour 2011. Le développement du prototype est estimé à 143 millions de livres (171 millions d’euros), pour « un million d’heures de travail environ », selon BAE systems.

Depuis plusieurs années, les drones jouent un rôle de plus en plus important dans la stratégie militaire britannique, notamment en Afghanistan. Jusqu’à présent, les forces britanniques disposent sur place de six drones Reaper, utilisés pour lancer une centaine de missiles depuis leur déploiement en 2008.

Les Etats-Unis utilisent également de plus en plus ces avions sans pilote, notamment pour mener des incursions dans les zones tribales du Pakistan. Plusieurs critiques, au sein et en dehors de l’armée, soulignent que l’utilisation de ces armes pose des questions éthiques – l’opérateur au sol étant plus « distancié » du combat – et des problèmes logistiques, ces appareils nécessitant de vastes moyens pour leur entretien et leur préparation.

Source : lemonde.fr

Global Guerrillas

Extrait d’une interview de John Robb (traduction bibi), auteur de Brave New War et consultant militaire. Ses théories sur la nature changeante de la conduite de la guerre moderne développées sur son blog l’ont conduit à donner des conférences auprès des instances officielles américaines (DoD, CIA, NSA…) mais également au siège du MEND (the Movement for the Emancipation of the Niger Delta) où il fut invité par Henry Okah, leader du mouvement insurgé et ardent lecteur de son blog.
Les campagnes armées du MEND contre Shell (la compagnie pétrolière) et le gouvernement nigérian entre 2006 et 2008 sont selon Robb un excellent exemple de la forme qu’ont pris les guerres au 21ème siècle. La structure du mouvement est souple et multiple, beaucoup de petits groupes autonomes se rassemblant ponctuellement pour porter des attaques sur des points vulnérables de l’infrastructure pétrolière du pays.

Les groupes insurgés modernes utilisent des modèles d’organisation souples et non-structurés et profitent de l’accessibilité aux réseaux d’information et de communication pour lancer des offensives très ciblées qui provoquent des effets en cascade et tiennent en échec des ennemis bien plus puissants qu’eux.

La plupart des travaux de John Robb sont disponibles sur son blog, Global Guerrillas.

Son livre Brave New War est en vente sur Amazon.

Les États-Unis souffrent à la fois du déclin économique de leur industrie et du démantèlement de la couverture sociale protégeant les citoyens. À votre avis cela va-t-il inévitablement nous diriger vers une forme de  conflit armé en Amérique ?

Oui. L’établissement d’un système économique global à la fois extrêmement agressif et profondément instable – et surtout hors du contrôle de tout groupe de nations – est en train de dissoudre la démocratie. Pensez à la crise de 2008. Tout ce que l’on considère acquis dans le monde développé, que ce soit le mode de vie des classes moyennes ou la couverture sociale, aura pratiquement disparu dans moins d’une décennie. La plupart des gouvernements des pays développés vont faire faillite. La démocratie telle que nous la connaissons se flétrira et la bureaucratie d’état deviendra de plus en plus la garante du marché financier global et des multinationales kleptocrates. Pensez à l’Argentine, à la Grèce, à l’Espagne, à l’Islande, etc. En conséquence de quoi, la légitimité de la démocratie dans les pays développés va se flétrir et un sentiment de trahison va s’installer (pensez à l’effondrement de l’Union Soviétique). Les gens vont commencer à déplacer leur confiance à tout groupe qui pourra leur assurer leurs besoins journaliers. Ces groupes seront souvent de nature criminelle : gangs et milices soutenant des révoltes locales, ou de nature corporatif. On verra de plus en plus d’affrontements entre gangs locaux et agents de multinationales (sécurité des biens privés et des personnes, escorte de convois). Mais il existera également des groupements pacifiques – quoique armés et capables de se défendre – ce sont les communautés résilientes.

Prévoyez-vous un rôle diminué de l’état dans la gouvernance à grande échelle ? Cela enjoint-il les communautés à assumer elles-même ce rôle ?

Oui, la gouvernance à grande échelle va disparaître. Non seulement presque tous les gouvernements sont financièrement insolvables, mais ils ne peuvent protéger les citoyens d’un système global qui écrase tout. À mesure que les services et la sécurité assurés par les gouvernements vont disparaître, des sources locales d’ordre vont émerger pour combler le vide. Espérons que la plupart des gens choisiront de prendre le contrôle de ce processus en se regroupant pour bâtir des communautés durables et indépendantes qui pourront leur fournir la sécurité et la prospérité que les états-nations seront incapables d’assurer plus longtemps. Mais c’est quelque chose qu’il faudra construire soi-même. Personne ne vous aidera à le bâtir.

De quelle manière les nouvelles méthodes de combat et de terrorisme sont instructives pour mettre en place des stratégies de résilience ?

Voilà quelques parallèles :

* Le pouvoir des technologies. Des outils peu coûteux qui permettent de produire localement ce qui était auparavant produit dans une économie globale.

* Réseaux. La capacité de partager des idées avec des centaines de milliers de personnes confrontées aux mêmes problèmes via des sites de discussion ouverts à tous. La capacité de créer de nouveaux réseaux économiques qui augmentent la prospérité.

Vous êtes en train d’écrire un livre sur la résilience locale. Quels sont les principaux motifs qui vous ont pousser à vous intéresser à ce phénomène de résilience ?

Oui, j’écris en ce moment sur les communautés résilientes. Communautés qui assurent l’indépendance énergétique, la sécurité alimentaire, la prospérité économique et la sécurité physique. Quels sont les motifs globaux qui font de la résilience communautaire une donnée importante du futur ? Simplement : la stabilité, la prospérité et la sécurité sont en train de disparaître. Vous vous rendrez bientôt compte, si ce n’est pas déjà fait, que vous êtes livré à vous-même. Si vous ne faites rien, vous deviendrez la proie des gangs, des milices et des bureaucraties corrompues qui occuperont le champ laissé vide par le retrait des états-nations. Si vous voulez éviter cela, vous pouvez bâtir des communautés durables et résilientes qui non seulement vous permettront à vous et à votre famille de survivre, mais aussi de prospérer. Mon but, avec ce nouveau livre, est de fournir une feuille de route pour construire une communauté résiliente en partant de zéro.

Quel est le message principal que vous donnez aux communautés se préparant pour les temps à venir ?

Produisez tout ce que vous pouvez localement. Virtualisez tout le reste. La valeur de votre chez-vous sera basé sur la capacité de votre communauté à fournir indépendance énergétique, sécurité alimentaire, vitalité économique et protection physique. Stocks de biens de survie et frugalité extrême sont des voies sûres pour l’échec. Vous devez penser en terme d’économies locales dynamiques qui sont productives, efficaces et prospères.

Blanche-Neige et les sept robots

« 1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger.

2. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.

3. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la seconde loi. »

(Lois de la robotique – Isaac Asimov)

Était-il raisonnable de croire que les robots ne seraient pas utilisés à des fins guerrières ?

Les armes commandées à distance sont de plus en plus courantes sur les champs de bataille : Israël implémente une zone de feu automatisée. More Industries, une firme américaine, propose une tourelle qui vise et fait tirer deux fusils automatiques.

Certains robots mobiles ont désamorcé des bombes pendant des années, mais aucun n’a fait l’expérience du combat, ce qui pour le lieutenant-général Rick Lynch est une honte. Selon lui, 122 soldats auraient pu être épargnés par l’utilisation conjointe de robots de combat.

Un groupe de tels robots a été déployé en Irak mais aucun n’a jamais tiré une seule fois. Ils n’y étaient pas autorisé. Bien qu’ils soient dotés de nombreux verrous, personne ne pouvait garantir que les bots ne péteraient pas un plomb en canardant les troupes amies ou des civils, ou bien en disfonctionnant d’une quelconque manière.

Ces verrous sont de la première importance, surtout considérant la puissance de feu de ces engins. Le système MAARS (photo) peut être équipé de quatre lance-grenades et d’une mitrailleuse calibre 7.62 avec 400 munitions.

Mais ses constructeurs aiment à exposer les capacités non-létales de l’engin. Le système MAARS peut tirer des lacrymogènes, des grenades au poivre et à fumée, ou bien être équipé d’un Taser à distance.

De la guerre, des cochons et des zombies (tout pour faire un chouette film)

Décidément au Pentagone, on alimente les projets les plus barrés. Après les robots anthropophages et les soldats télépathes, la DARPA est fière de vous présenter les soldats zombies. Ils ont du mater Worst Case Scenario une fois de trop ces gars-là.

L’idée est pourtant intéressante : la perte massive de sang suite à des blessures est responsable d’à peu près la moitié des morts de l’armée américaine. Le Pentagone encourage donc de nouvelles avancées médicales pour sauver plus de vies lors des combats. La dernière idée en date : stopper la perte de sang chez des porcs en les transformant en proto-zombies (un peu comme les moutons alors). Si cela marche sur des cochons, ça devrait marcher sur des soldats (argument imparable auquel je n’ai rien à objecter).

Je proteste ! J’ai toujours milité pour la paix !

La DARPA, ou agence pour les projets de recherche avancée de défense américaine, a accordé 9,9 millions de dollars à l’Institut Texan d’Études Précliniques (TIPS), pour les aider à développer un traitement permettant de prolonger le temps de survie d’un soldat grièvement blessé. En cas d’hémorragie grave les chances de s’en sortir sans traitement adapté sont presque nulles au bout d’une heure – et dans les zones de combats l’évacuation rapide et le traitement sont souvent impossibles.

L’institut s’appuie sur des recherches précédentes supervisées par la DARPA. À l’université de Stanford, un projet visait à permettre à des humains d’imiter les capacités d’hibernation des écureuils, qui émergent après de longs mois d’inaction sans dommage aucun à leur organisme. Les bestioles utilisent pour cela un enzyme pancréatique que nous possédons aussi.
Un autre projet du Centre de Recherche sur le Cancer Fred Hutchinson se servait de rats et de vers pour déterminer comment le sulfure d’hydrogène arrivait à bloquer la propension du corps à brûler de l’oxygène, créant ainsi une sorte d’état suspendu pendant lequel le cœur s’arrête de batte et les blessures cessent de saigner. Après avoir prélevé 60% du sang d’un rat, le Dr Roth est parvenu à le maintenir en vie pendant plus de dix heures en utilisant une solution de sulfure d’hydrogène.

Prochaine étape : essayer la même chose sur des cochons, lesquels possèdent un système cardiovasculaire similaire au nôtre. Les chercheurs du TIPS pensent pouvoir prédire avec précision les réaction de l’organisme humain à partir des expériences faites sur les cochons. Plusieurs cocktails sont testés sur des animaux anesthésiés, pour trouver celui qui pourra les mener « le plus près possible de la mort ».

Une équipe de 15 personnes travaille à plein temps sur ce projet et des résultats probants sont attendus dans les 18 mois à venir. Mais « la DARPA voudrait qu’on termine hier, parce que c’est aujourd’hui qu’ils en ont besoin » glisse un des chercheurs. Une fois l’élixir miracle prêt, une batterie de tests de sécurité imposés au niveau fédéral seront nécessaires avant que le « vaccin zombie » ne soit appliqué sur des soldats blessés en zone de combat.

Pour le Dr Fossum, chaque soldat sera dans le futur équipé d’une seringue – et les équipes médicales de plusieurs – contenant une dose de « vaccin ». Une simple injection réduira considérablement les besoins métaboliques des soldats, les plaçant en état de semi-suspension en coupant leurs fonctions cardiaques et cérébrales. Une fois en sécurité hors des zones de combat, ils pourront être réanimés pour être soignés.

Des rats, puis des cochons, puis des soldats… et enfin des civils. De la conservation d’organes avant transplantation à la suspension d’urgence en cas d’infarctus, des dizaines d’applications sont envisageables. « Nous sommes concentrés pour l’instant sur l’aspect militaire du projet, confie le Dr Miller, mais tout cela est destiné à s’étendre à d’autres sphères. »

L’image du jour : luxe, calme et sous-marin nucléaire

Guerre et pixels

La prière du para

Je m’adresse à vous, mon Dieu,
Car vous donnez ce qu’on ne peut obtenir que de soi.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,
Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.
Je ne vous demande pas le repos,
Ni la tranquillité,
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse,
Ni le succès, ni même la santé.
Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,
Donnez-moi ce qu’on vous refuse.
Je veux l’insécurité et l’inquiétude,
Je veux la tourmente et la bagarre,
Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement
Que je sois sûr de les avoir toujours
Car je n’aurai pas toujours le courage
De vous les demander.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la Foi.

Star Wars : La République Populaire contre-attaque

Le commandant de l’Armée de l’air chinoise a estimé que la militarisation de l’espace était un phénomène historiquement inévitable, marquant apparemment un revirement de la position de Beijing, a rapporté lundi la presse d’État.

La Chine avait inquiété la communauté internationale en janvier 2007 en procédant à un essai d’une arme antisatellite, tout en affirmant ne pas vouloir participer à une quelconque course à l’armement dans l’espace.

Xu Qiliang, numéro un de l’Armée de l’air, a estimé impératif que celle-ci développe des moyens offensifs et défensifs dans l’espace, dans une interview publiée dans le quotidien de l’Armée. « La compétition entre les forces armées se déplace vers le terrain spatial… cela est historiquement inévitable et constitue un développement irréversible », a affirmé M. Xu.

« Et puis regardez-moi tous ces beaux missiles. Ce serait vraiment dommage de ne pas les utiliser.« 

« L’Armée de l’air chinoise doit établir les principes d’une sécurité spatiale, des intérêts spatiaux et du développement spatial », a-t-il ajouté. « Nous devons construire un armement spatial qui réponde aux intérêts de notre nation et aux demandes suscitées par le développement de l’ère spatiale », a estimé M. Xu.

Pour le responsable militaire, la supériorité dans l’espace peut permettre à une nation de contrôler des zones de guerre, à la fois sur terre et sur mer tout en lui assurant un avantage stratégique. « Seule la puissance peut protéger la paix », a encore estimé le chef militaire, dans une interview donnée à l’occasion du 60e anniversaire de la création de l’Armée de l’air chinoise.

Pendant ce temps-là, la Russie ‘simule’ une attaque nucléaire sur la Pologne lors de manœuvres d’envergure. Quels farceurs ces Russes.

Centre Européen Défense et Environnement

On en avait vaguement parlé il y a peu, à propos de leur logo, puis d’un délire sur la guerre à l’environnement. Le CEDE, centre européen défense et environnement, ouvre les portes de son site internet. Il n’y a pas grand-chose à y lire pour le moment, juste quelques paragraphes sur les objectifs et les missions que s’attribue ce tout nouveau centre de recherches européen.

L’idée du CEDE c’est de concilier deux sphères apparemment exclusives (mais en fait non) que sont la sphère militaire et la sphère environnementaliste. Dans les faits il s’agit de réunir autour d’une même table les acteurs des deux mondes : scientifiques, ONG, écologistes, officiers, industriels et politiques pour comprendre comment les questions environnementales influent aujourd’hui et de plus en plus à l’avenir sur les objectifs stratégiques de sécurité nationale et européenne.

Selon leurs propres termes : « Le CEDE se veut pionnier dans l’étude de l’environnement au sein du monde de la défense et ses différents acteurs. Il propose également de mettre en perspective les problématiques de l’armée par le prisme de l’environnement. »

Donc si vous êtes passionnés d’environnement, ou bien que vous adorez la guerre, comme vous voulez, ce site pourrait bien vous intéresser. En gros tous les gens qui adorent s’habiller en vert et courir dans la boue devraient se pencher sur le sujet.

Voilà et ne vous laissez pas tromper par les teintes de vert assez moches choisies pour colorer le site non plus que par le discours qui semble plus mettre en avant le côté écolo que le côté militaire de la problématique : flux migratoires, appauvrissement des ressources et sécurisation de l’approvisionnement, autant de thèmes d’une importance stratégique capitale qui sont abordés par le CEDE – cf. l’onglet ‘thématiques’ du site. D’ailleurs et si j’ai bien compris, l’objectif final est de soutenir le projet d’une véritable défense européenne dotée d’un état-major supranational.