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Réflexion flash

Jean-Claude l’a toujours dit… c’est important d’être « aware », et je suis bien d’accord avec lui.

Bruce, mon deuxième maître à penser, disait: « Is » vs « should ». What « is » and what « should be ». – What IS is more important than WHAT SHOULD BE. Too many people are looking at « what is » from a position of thinking « what should be ».

La capacité de voir les choses comme elles sont et non pas comme on souhaiterait qu’elles soient est une grande qualité. Refuser de céder aux déformations de la réalité que nous impose le filtre de nos expériences personnelles et nos personalités nous rapproche d’autant plus de la sagesse.

Cela fait désormais plusieurs mois que je m’efforce le plus possible de transcender mes nombreux filtres et d’être plus « aware » lorsqu’il s’agit de cerner et comprendre les Hommes qui m’entourent. Cerner leurs personalités et comprendre ce qui les motive, ce qu’ils cherchent à tirer de leurs relations aux autres, sans céder aux idées pré-conçues n’est pas un exercice facile. Mais le plus dur dans tout cela n’est pas le travail à fournir, mais la conclusion à laquelle j’arrive après mes maigres efforts: l’Homme craint du boudin.

Alors si la route vers la sagesse passe par une perte de confiance sévère en l’Humanité, et un gros coup de déprime, je me demande si il ne vaut pas mieux rester un brin naïf, se regrouper entre niais et gentils, garder nos oeillères et continuer à vivre dans un monde d’idéalistes dans lequel même s’ils se font généralement plus ou moins manger, au moins ils vivent heureux.

Bref, sortir de notre caverne ou non? Ai-je vraiment envie de voir le monde tel qu’il est?

Réflexion flash

La société française n’a plus d’idoles, n’a plus de « grands hommes ».

Prenons comme exemple les States. Lorsque je pense « grands hommes » d’aujourd’hui aux states je pense Obama, Buffet, Gates, Clinton.

Lorsque je pense « grands hommes » d’aujourd’hui en France, c’est le trou noir.

Le SMS à Élise

Par Ahmedeus Mozar (probablement un Arménien).

« Vazy kwa fé pa ta pute »

J’ai honte.

J’en profite pour placer une petite réflexion histoire de relever un peu le niveau :

D’image de la perfection, reflet des qualités les plus nobles de l’homme, l’art est devenu l’exutoire des névroses et le moyen d’expression de ses travers les plus sombres.

En gros les artistes ne font plus du Beau. Ils font du Moi, dans toute sa mesquine laideur. L’artiste ne se doit-il pas aujourd’hui d’être tourmenté ?

Putains de romantiques qui continuent à nous empoisonner la vie !

Réflexion flash

« Pour transporter un nombre égal de personnes, il faut de quatre à vingt fois plus de surface de voirie avec l’automobile qu’avec les transports collectifs. Au prix du mètre carré dans le centre des grandes agglomérations et même des moins grandes, il est clair que l’automobile privée ne devrait pas pouvoir concurrencer les transports publics. Les dépenses de voirie, dans les grands villes, sont d’ores et déjà la cause majeure de l’endettement des communes, au détriment des autres dépenses d’équipement. Mais les pouvoirs publics et les élus locaux, soit par souci électoral, soit pour ne pas déplaire aux constructeurs d’automobiles et à leurs nombreux alliés, n’ont pas su dissuader en temps utile la circulation automobile individuelle intra muros par une sévère réglementation ou par la taxation. Ainsi la moyenne de vitesse des automobiles particulières est-elle tombée bien au-dessous de celle des fiacres du début du siècle dernier, la pollution de l’air atteint parfois des seuils d’alerte, le stationnement toléré ou abusif aboutit à la destruction de tout espace public. »

– Maurice Parodi

Notez bien que la citation concerne les déplacements intra muros, donc à l’intérieur des villes. En ce qui concerne les déplacements de moyenne et grande distance, je suis bien d’accord que l’automobile offre une liberté individuelle impensable autrement. Et inutile de faire le rapprochement avec la culture automobile étasunienne puisque les villes y sont conçues de manière à ce que la possession d’une voiture soit indispensable, ne serait-ce que pour faire une course (ce qui pour le coup s’éloigne beaucoup de l’idée de liberté véhiculée par l’imagerie d’Épinal propre à l’industrie automobile).

Intéressant aussi, sur le transport routier (camionnage) :

« Il faut bien voir les causes exactes de la concurrences victorieuse de la route [sur le rail]. Elles tiennent à ce que les chemins de fer supportent le double poids de charges fixes très lourdes et d’une interprétation erronée du service public, alors que les transporteurs routiers, sous la pression de la profession et des constructeurs de véhicules, ne supportent pratiquement aucune part des frais d’infrastructure ni des coûts sociaux, qu’ils infligent généralement à la collectivité. La suppression de la coordination rail-route a amorcé une dangereuse évolution au profit exclusif des transporteurs routiers et des constructeurs de véhicules, mais au détriment de la collectivité. »

– Maurice Parodi

Reflexion flash

Sans accent pour cause de qwerty.

En France, il n’y a pas de clivage politique, uniquement un clivage sociale.

La gauche et l’extreme gauche se battent pour leurs interets, les interets de la classe moyenne et populaire.

La droite, notamment les liberaux et ultra liberaux, se battent pour la defense des interets des milieux aises, industriels, entrepreuneriaux…

Des ultra liberaux sortis de milieux modeste et n’ayant pas ete elever dans la soie et par l’elite, il me semble que cela ne cours pas les rues.

Qui se bat pour l’interet du pays et l’interet general?

J en ai marre de ne pas trouver en France le moindre debat poser sur des bases concretes et ou reigne le pragmatisme.
Des sujets interessants seraient:
– le systeme sociale et son avenir (secu, chomage, retraite…)
Pour la gauche il faut rien changer, pour la droite il est vouer a sa perte. Ces deux positions sont totalements connes cest dingue.
– les 35heures
– l education publique
– les impots des menages, des entreprises, sur la fortune…
– la taxe carbonne tiens…
– les benefices des banques…

Fuck la connerie humaine quoi. La connerie cest quand lemotionnel et/ou des convictions politiques creers par des annees dautopropagande et des generations dappartenannce a un courrant politique entravent les discussions concrete et rationel.

La gestion de la politique en France ce me donne envie de gerber.

#Réflexion flash#

Nous vivons dans l’incapacité de supporter notre propre poids culturel. La civilisation européenne a produit son content de grands maîtres et de chefs-d’œuvres. On peut difficilement assimiler en une vie tout ce que notre civilisation a produit de haute culture, en vue de poser sa propre pierre au sommet toujours plus inatteignable de l’édifice culturel. (Le dernier a avoir réalisé pareil exploit est, à mon humble avis, James Joyce avec son Finnegans Wake. Aidé de sa formidable mémoire, Joyce a su réaliser une synthèse – la synthèse – de notre Histoire sous forme de songe épique. Car c’est tout ce qu’il nous reste de notre civilisation. Un rêve, un conte, une légende. Un poème, peut-être, au rythme à la fois lourd et fulgurant. James Joyce n’est-il pas d’ailleurs le premier, le dernier, le seul Moderne ? Toute sa postérité est post-moderne, post-joycienne. Finnegans Wake est le pinacle qui couronne tout l’œuvre des grands maîtres successifs ayant contribué à bâtir notre civilisation.) Toute la culture d’après-guerre s’appuie sur un nouveau paradigme. Toute la culture d’après-guerre est comme celle d’un nouveau peuple, déchristianisé, dévirilisé, désabusé, dépossédé de tout son bagage culturel par son incapacité à s’élever aussi haut que ce qu’il a produit de plus haut, réduit à repartir de rien, à faire table rase.

Nous vivons parallèlement, comme toutes les sociétés surindustrialisées, un ralentissement de nos taux de natalité. Individualisme avivé par l’excès de temps libre, confort de vivre qui appelle in fine à plus de confort… Les causes sont anthropologiques, profondes et mal connues mais les faits sont là : les populations de sociétés développées tendent à faire moins d’enfants.

Ces deux vides, culturel et démographique, ont créé une brèche formidable qu’est venue couvrir une politique d’immigration soutenue par un humanisme lénifiant, tétanisés que nous sommes par l’idée même de violence, de conflit. Peu importe, au fond, ces politiques et les calculs qui les ont motivées. L’inverse n’aurait rien changé. Un tel vide réclame d’être comblé.

Alors on peut déplorer la dérive de notre civilisation, sa fin prochaine, sa substitution progressive par des peuples plus jeunes, plus vigoureux, moins marqués des stigmates du confort et du raffinement, une population tiers-mondiste qui n’a pas perdu le goût de la lutte.
On peut se lamenter de l’emprise grandissante que prennent ces cultures sur nos territoires, mais on peut difficilement les blâmer de nos propres impérities.

#Réflexion flash#

La spiritualité c’est faire l’expérience quotidienne de sa propre insignifiance.

On peut donc considérer une spiritualité athée – ayant pour centre l’univers.
Cependant, l’athéisme n’ayant pas introduit de rituel, lequel impose à l’individu le constat régulier de sa petitesse, la plupart des gens n’en font pas ponctuellement la démarche.

Pourtant le spirituel est facteur d’équilibre psychique. Prière comme méditation ont pour fonction la canalisation de la force pensante, par répétition (prière), ou par concentration (méditation).

Rèflaicssion phlache

En France, la faute d’orthographe a le même statut que l’injure raciste.

Cette phrase a été prononcé hier lors d’un débat sur l’orthographe sur France Culture. Son auteur demandait la simplification de l’orthographe français, qui serait un des plus complexe.

Et oui bordel, simplifiez moi tout ça sérieux. Pourquoi devons nous nous prendre autant la tête? Comment en sommes nous arrivé là? Historiquement, est-ce que les intellectuels se sont dit… tiens au va transformer la communication écrite en rubix cube? Ou bien la création de notre chère langue et orthographe est-elle le fruit d’une bande d’incompétents finis sans aucun sens de la simplicité et de l’économie?

Pourquoi quand j’écris en anglais, langue qui à plus de mot que le français, je ne fait aucune faute d’orthographe? Même en espagnole, langue latine bordel… Tout s’y écrit comme ça se prononce. Point barre.

#Réflexion flash#

– Qu’est-ce que la mort ? Cette question me fascine.
– Tu le sauras quand tu seras mort !
– Justement, non, car je serai mort. Là réside toute la subtilité de la chose.

Pas de Révélation dans la mort, pas de Vérité, pas de Réponse à la vie, à l’univers, ni même à la mort elle-même, car nous ne sommes plus pour recevoir cet enseignement.

Nous ne pouvons comprendre la mort. C’est la mort qui nous comprend.
Elle nous fait sienne. Nous perdons en elle notre condition d’individu.
Point de réponse car plus de question.
Point de révélation, juste l’évidence.
Tout y est vérité.

Pour « comprendre la mort » il faudrait pouvoir perdre son individualité sans mourir. Détruire l’ego.

#Réflexion flash#

Terrible comme les sens s’éternisent sur un instant présent alors que tout le reste se passe aussi.

Réflexion flash

Ce soir je sors mon ultime plat réchauffé du four, sachant que j’ai absolument rien d’autre à manger, je le rammenne au salon et là… catastrophe. Je me prends le pied dans une sacoche de PC et en l’espace d’un dixième de seconde alors que je vois déjà mon dinner s’exploser sur mon plancher je ressens une misère profonde.
Mon dinner, la seule nourriture que j’ai ce soir, MON dinner, s’apprête à m’échapper et laisser place à la faim et à la frustration de ne pas avoir dégusté ce plat que j’attendais tant.

Heureusement mes reflexes de Street Fighter IV reprennent le dessus et mon pouce et mon index droit retablissent l’équilibre essentiel au maintient de l’intégrité de ma barquette de gratin et de ma tomate farcie (comme ça vous saurez tout).

Ce qui est plus intéressant, c’est que ce micro-drame (1 seconde max) m’a aider à conceptualiser le fait que bon… en fait… nous n’avons jamais vécu la faim, la vraie. Jamais n’avons nous connu le désarrois de ne rien avoir à manger.

Jamais nous avons eu à réflechir ou à élaborer des stratégies pour savoir ce qu’on allait bouffer le soir venu. Jamais ne nous sommes retrouvé dans une situation où il n’y a rien à manger à des kilomètres à la ronde et pour des journées à venir. Par extension, jamais n’avons nous eu soif, froid, peur, craint pour notre intégrité physique ou celle de nos proches… pendant des mois, des années, des vies.

Quelques exemples me sont alors venus à l’esprit:
– un petit groupe de nomade qui doit chasser tout les jours ad vitam eternam, sans être sûre de trouver quoi que ce soit…
– une famille pendant la guerre en Bosnie en pleine hiver à Sarajevo… où apres quelques mois seulement il ne restait plus un seul copeaux de bois à faire bruler… plus d’arbres dans les rues, plus de meubles en bois dans les immeubles… que du bitume.
– et le tiers monde.

Mettez vous en conditions, pensez-y. Ces problématiques ont fait partie et font toujours partie aujourd’hui de la vie au quotidien d’un gros paquet de monde.

Bref où je veux en venir, parce que là c’est trop long déjà: le fait qu’on vive ces vies on ne peut plus privilégiés matériellement fait-il de nous des Hommes moindres? Sommes nous moins équipés psychologiqment et physiquement et donc sommes nous inférieurs? Sommes nous moins dignes?

#Réflexion flash#

« Le nombre PI est composé d’un nombre infini de décimales qu’on ne peut découvrir que par approximations successives, parce qu’on n’a jamais trouvé aucune logique, aucune équation permettant de déduire cette suite. Autrement dit, PI contient un nombre infini de décimales aléatoires, c’est pourquoi PI est peut-être un nombre-univers (conjecture).

C’est à dire, pour commencer petit, qu’il est certain qu’on trouvera parmi ses décimales, quelque part, une séquence de chiffres qui correspond à votre date de naissance, votre compte en banque, les numéros de téléphones de tous vos amis à la suite l’un de l’autre dans l’ordre alphabétique s’il le faut … les fables de la Fontaine codées en ASCII … en fait théoriquement, tout l’univers en supposant qu’il soit digitalisable.

Si on découvre une équation permettant de découvrir PI, ce serait donc qu’on peut mettre l’univers entier en équation. Mais que se passe-t-il si l’entièreté de l’univers peut-être défini par seulement une partie de celui-ci ? C’est aussi pour cela que le chercheur se retrouve complètement obsédé par les spirales.

En fait, mettre l’univers en équation est le principe de la kabbale. L’idée est donc de laisser tomber les mathématiques et de rechercher la solution dans la religion, dans la kabbale juive. Et en effet, c’est précisément un point où se rejoindraient mathématiques et religion. »